cause possible de mon complexe d'infériorité ?
Voici aujourd'hui un article d'un nouveau type: la version complete intégrale d'un email multiposté (5 destinataires) le 8 avril 2006. Pour les raisons habituelles, je dois suprimer divers noms, mais je devrai le faire de facon différente.
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Je sais (meme si je le dis rarement comme ça) que mon actuel complexe d'infériorité par rapport à la caste feminine est née en début de pobertée suite à une vie pleine d'aprioris positifs, et d'expériences personnelles.
Outre le fait que j'ai vécu élevé par ma mère et ma soeur, je ne connaissais pas d'homme à la maison. Mon frère etait en pension, et mon père dehors pour son travail. Mon père à la maison etait un homme distant, et peu présent dans la maison. Les rares contactes que j'ai eu avec lui dans mon enfance sont assez décevant, brutaux, et secs. Pas violents, mais moi j'ai mal ressenti les choses.
Je commence par coller la discussion MSN originale, et je continue les explications plus loin.
<MSN-buddy> est une Aspie du forum <SNIP> .Elle vie en Suisse, et sa langue maternelle est le Francais. Son style litéraire est parfois spécial. Elle vie seule avec deux faux jumeaux (4 ans je crois).
Elle est victime de faibles/discrets troubles moteurs, qui sont probablement visibles, et la font paraitre apriori "malade", chose renforcée par un mimétisme des actes des autres (postures, mots, intination, comme un singe ou un clown imitateur): c'est un réflexe courant chez certains Aspies.
***********************************************************
<other part: comment faire pour que mes comportements autistiques et autres mimétismes ne freinent pas mon intégration sociale ?>
Papalmier: le probleme ne se pose pas pour moi :)
je n ai pas de comportement autistique traditionnel, et je ne sors pas de chez moi
mes rares expositions sont OK *(je veux dire que je ne produit pas de mimétisme imitateur)
Si tu expose un comportement visiblement autiste, plus fort que le mien,
tu te prends de face les aprioris des gens. Le seul moyen que je connaisse est d'avoire un ami NT dans le lot , et qu'il prenne sur lui de calmer les ardeurs des aprioris chez ceux qui montrent un comportement hostile contre toi
Plusieur amis ont deja fait ca pour moi *(pour mes pb sociaux)
C'est tres rassurant; tu peux oser demander ce service a des gens si ils te connaissent assez (pas forcement beaucoup, mais assez pour expliquer que les aparences sont trompeuses )
Juste des gens qui ont compris que tu n est pas comme il parait, et capables d'affronter les autres pour toi
plus j y pense ... plus je me dis qu en classe, c etaient les filles qui fesaient ca pour me defendre contre les autres garcons :(
( gloups)
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détails: <elle> rencontre un probleme du a ses mimétismes reflexes. Je lui propose de demander a ses amis d'expliquer autour d'elle qu'elle est Aspie, mais que ca ne veut pas dire qu'elle est bète, ni maichante.
Pour moi, le probleme n'est pas physique, donc ne se voit pas de prime abord; par contre, apres quelques minutes de discussion, beaucoup voient que j'ai des problemes. Et plus les gens le découvrent tard, plus ils le vivent mal. Certains mettent 3 ou 4 ans ... et c'est d'autant plus dur pour moi ET pour eux de se rendre compte, et d'accepter qu'ils me connaissaient si mal "alors que ca fait si longtemps".
Dans mon entourage, je sais que ces dernieres années, plusieur personnes se sont portées volontaires (parfois sans m'en parler) pour calmer ou rassurer les autres. Entre autres, je peux citer <Dame2>, et <Monsieur3>.
Ces deux personnes (entre autres) ont pris sur elles (même avant de me savoire Aspie) d'expliquer a ceux qui me craignaient, ou qui exprimaient des réserves vis à vis de moi, ou une forte mécompréhension de mes attitudes, que leur vision personnelle sur moi était différente, et surtout avait beaucoup évolué avec le temps.
Je dois les remercier tous les deux, de l'avoire fait, et de me l'avoire dit, même si cela leur a parfois été instinctif, et ont moins conscience de la chose que la clareté du présent.
***
Bon, c'était une courte explication du présent, et du passé récent.
Mais les choses deviennent très intéréssantes si on remonte un peu plus en arrière.
***
Je vais parler de ma scolarité à l'Ecole <SNIP>, <entre 8 et 10 ans>.
Ce n'est pas historiquement mon premier contacte avec la gente féminine extra familliale, ni le premier "spécial". Mais c'est le plus vieux dont je puisse me souvenire qui me semble interessant à citer.
Je m'entendais très mal avec la plus part des garcons de ma classe. Les violences physiques et les coups étaient fréquents.
Certaines filles s'interposaient féquement pour me défendre, parfois d'une réfléxion virulent, parfois juste "mais il ne t'a rien fait", parfois aussi pour former une chaine humaine, une barrière physique pour empécher les autres de m'atteindre.
Je me souviens en effet que plusieur fois, sans pouvoire me rappeler ce qui créa cette situation (donc je ne nie pas une potentielle culpabilité de ma part dans une situation conflictuelle), je me souviens être acroupi par terre dans la cour de récréation, adossé contre un mur, et un mur de 4 ou 5 camaradEs devant moi pour empécher les garcons de me battre ou de me frapper.
Une autre fois, elles durent se mettre sur moi pour prendre les coups a ma place, comme une carapace.
Je suis totallement incapable de me souvenire ce qui aurait pu se passer avant, si j'étais ou non initiateur du conflit, si je suis ou non responsable et/ou coupable des bagarres.
Mais j'ai ce souvenire 'visuel', cette image figée, associé a une grande crainte, peur de ce qui 'allait arriver'.
Je me souviens aussi que j'adorais ces filles; je me souvient du visage et du nom de plusieur d'entres elles (<Dame4> , <Dame5> ... (oh, j'ai même aussi les nom de famille en tête) ). Je me souviens avoir eu des sentiments forts pour elles, aussi forts qu'un gamain de 9 ans peut avoire ^^
***
J'ai en tête des souvenirs de "femme protectrice" antérieurs, comme mon séjour à l'hopital <SNIP> <à l'age de 6 ans> ... mais ou les infirmières prenaient "seulement" soin de moi ... sans me défendre contre d'autres garçons.
***
Le constat que je fais aujourd'hui, et l'analyse que je tire de ce souvenire, est que j'ai été conditionné, entouré, et élévé par des femmes (ma mère, ma soeur), et que les femmes(filles) m'ont toujours protégé des agressions des garcons(camarades de classe).
Ajoutez à ceci que je suis comme tous les autiste un extrème hyper-sensible ... secouez, attendez l'explosion.
Il y a évidement des dames avec qui mes relations ont été (et sont parfois encore) difficiles et tendus, et quelques rares garcons que j'aprécie fortement. Mais le fait etre que mes relations ne sont pas neutrent, mais apriori penchent fortement en la faveur de humaines femelles.
Il est aussi fort probable que le cas exposé de l'Ecole <SNIP> ne soit qu'une illustration d'un comportement pré-existant chez, ayant au pire agit comme amplificateur de mes attitudes; mais je doute qu'il soit initiateur ou cause exclusive de mon sexisme feministe.
***
<Dame6> m'a dit une fois (sur un ton très naturel):
- toi tu serais bien un homme à femmes (en tout bien tout honneur)
<Dame6> est Neuro Typique (c'est à dire non autiste, enfin je crois qu'elle l'est), et je n'ai jamais compris le plein sens de cette phrase. Mais elle résonne assez juste dans ma tête, car m'évoque des souvenirs "pas si faux". Je pense qu'il y a ci-dessus un bout d'explication à mes complexes, et à ce constate de <Dame6>.
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Je suis ouvert à toute objection, ou commentaire de votre part.
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Je sais (meme si je le dis rarement comme ça) que mon actuel complexe d'infériorité par rapport à la caste feminine est née en début de pobertée suite à une vie pleine d'aprioris positifs, et d'expériences personnelles.
Outre le fait que j'ai vécu élevé par ma mère et ma soeur, je ne connaissais pas d'homme à la maison. Mon frère etait en pension, et mon père dehors pour son travail. Mon père à la maison etait un homme distant, et peu présent dans la maison. Les rares contactes que j'ai eu avec lui dans mon enfance sont assez décevant, brutaux, et secs. Pas violents, mais moi j'ai mal ressenti les choses.
Je commence par coller la discussion MSN originale, et je continue les explications plus loin.
<MSN-buddy> est une Aspie du forum <SNIP> .Elle vie en Suisse, et sa langue maternelle est le Francais. Son style litéraire est parfois spécial. Elle vie seule avec deux faux jumeaux (4 ans je crois).
Elle est victime de faibles/discrets troubles moteurs, qui sont probablement visibles, et la font paraitre apriori "malade", chose renforcée par un mimétisme des actes des autres (postures, mots, intination, comme un singe ou un clown imitateur): c'est un réflexe courant chez certains Aspies.
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<other part: comment faire pour que mes comportements autistiques et autres mimétismes ne freinent pas mon intégration sociale ?>
Papalmier: le probleme ne se pose pas pour moi :)
je n ai pas de comportement autistique traditionnel, et je ne sors pas de chez moi
mes rares expositions sont OK *(je veux dire que je ne produit pas de mimétisme imitateur)
Si tu expose un comportement visiblement autiste, plus fort que le mien,
tu te prends de face les aprioris des gens. Le seul moyen que je connaisse est d'avoire un ami NT dans le lot , et qu'il prenne sur lui de calmer les ardeurs des aprioris chez ceux qui montrent un comportement hostile contre toi
Plusieur amis ont deja fait ca pour moi *(pour mes pb sociaux)
C'est tres rassurant; tu peux oser demander ce service a des gens si ils te connaissent assez (pas forcement beaucoup, mais assez pour expliquer que les aparences sont trompeuses )
Juste des gens qui ont compris que tu n est pas comme il parait, et capables d'affronter les autres pour toi
plus j y pense ... plus je me dis qu en classe, c etaient les filles qui fesaient ca pour me defendre contre les autres garcons :(
( gloups)
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détails: <elle> rencontre un probleme du a ses mimétismes reflexes. Je lui propose de demander a ses amis d'expliquer autour d'elle qu'elle est Aspie, mais que ca ne veut pas dire qu'elle est bète, ni maichante.
Pour moi, le probleme n'est pas physique, donc ne se voit pas de prime abord; par contre, apres quelques minutes de discussion, beaucoup voient que j'ai des problemes. Et plus les gens le découvrent tard, plus ils le vivent mal. Certains mettent 3 ou 4 ans ... et c'est d'autant plus dur pour moi ET pour eux de se rendre compte, et d'accepter qu'ils me connaissaient si mal "alors que ca fait si longtemps".
Dans mon entourage, je sais que ces dernieres années, plusieur personnes se sont portées volontaires (parfois sans m'en parler) pour calmer ou rassurer les autres. Entre autres, je peux citer <Dame2>, et <Monsieur3>.
Ces deux personnes (entre autres) ont pris sur elles (même avant de me savoire Aspie) d'expliquer a ceux qui me craignaient, ou qui exprimaient des réserves vis à vis de moi, ou une forte mécompréhension de mes attitudes, que leur vision personnelle sur moi était différente, et surtout avait beaucoup évolué avec le temps.
Je dois les remercier tous les deux, de l'avoire fait, et de me l'avoire dit, même si cela leur a parfois été instinctif, et ont moins conscience de la chose que la clareté du présent.
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Bon, c'était une courte explication du présent, et du passé récent.
Mais les choses deviennent très intéréssantes si on remonte un peu plus en arrière.
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Je vais parler de ma scolarité à l'Ecole <SNIP>, <entre 8 et 10 ans>.
Ce n'est pas historiquement mon premier contacte avec la gente féminine extra familliale, ni le premier "spécial". Mais c'est le plus vieux dont je puisse me souvenire qui me semble interessant à citer.
Je m'entendais très mal avec la plus part des garcons de ma classe. Les violences physiques et les coups étaient fréquents.
Certaines filles s'interposaient féquement pour me défendre, parfois d'une réfléxion virulent, parfois juste "mais il ne t'a rien fait", parfois aussi pour former une chaine humaine, une barrière physique pour empécher les autres de m'atteindre.
Je me souviens en effet que plusieur fois, sans pouvoire me rappeler ce qui créa cette situation (donc je ne nie pas une potentielle culpabilité de ma part dans une situation conflictuelle), je me souviens être acroupi par terre dans la cour de récréation, adossé contre un mur, et un mur de 4 ou 5 camaradEs devant moi pour empécher les garcons de me battre ou de me frapper.
Une autre fois, elles durent se mettre sur moi pour prendre les coups a ma place, comme une carapace.
Je suis totallement incapable de me souvenire ce qui aurait pu se passer avant, si j'étais ou non initiateur du conflit, si je suis ou non responsable et/ou coupable des bagarres.
Mais j'ai ce souvenire 'visuel', cette image figée, associé a une grande crainte, peur de ce qui 'allait arriver'.
Je me souviens aussi que j'adorais ces filles; je me souvient du visage et du nom de plusieur d'entres elles (<Dame4> , <Dame5> ... (oh, j'ai même aussi les nom de famille en tête) ). Je me souviens avoir eu des sentiments forts pour elles, aussi forts qu'un gamain de 9 ans peut avoire ^^
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J'ai en tête des souvenirs de "femme protectrice" antérieurs, comme mon séjour à l'hopital <SNIP> <à l'age de 6 ans> ... mais ou les infirmières prenaient "seulement" soin de moi ... sans me défendre contre d'autres garçons.
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Le constat que je fais aujourd'hui, et l'analyse que je tire de ce souvenire, est que j'ai été conditionné, entouré, et élévé par des femmes (ma mère, ma soeur), et que les femmes(filles) m'ont toujours protégé des agressions des garcons(camarades de classe).
Ajoutez à ceci que je suis comme tous les autiste un extrème hyper-sensible ... secouez, attendez l'explosion.
Il y a évidement des dames avec qui mes relations ont été (et sont parfois encore) difficiles et tendus, et quelques rares garcons que j'aprécie fortement. Mais le fait etre que mes relations ne sont pas neutrent, mais apriori penchent fortement en la faveur de humaines femelles.
Il est aussi fort probable que le cas exposé de l'Ecole <SNIP> ne soit qu'une illustration d'un comportement pré-existant chez, ayant au pire agit comme amplificateur de mes attitudes; mais je doute qu'il soit initiateur ou cause exclusive de mon sexisme feministe.
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<Dame6> m'a dit une fois (sur un ton très naturel):
- toi tu serais bien un homme à femmes (en tout bien tout honneur)
<Dame6> est Neuro Typique (c'est à dire non autiste, enfin je crois qu'elle l'est), et je n'ai jamais compris le plein sens de cette phrase. Mais elle résonne assez juste dans ma tête, car m'évoque des souvenirs "pas si faux". Je pense qu'il y a ci-dessus un bout d'explication à mes complexes, et à ce constate de <Dame6>.
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Je suis ouvert à toute objection, ou commentaire de votre part.